Jean-François Villano : pour la création d'une liste abstentionniste contestataire pour les municipales 2014 à Toulouse
Forts des 40% d'abstentionnistes que nous représentons désormais à chacune des élections municipales à Toulouse, cette fois, ensemble et unis : "agissons!"
Parce que nous ne nous reconnaissons plus dans aucun des partis en lice, (gauches, droites, et extrêmes confondus) il est désormais urgent pour la majorité des 40% d'abstentionnistes que nous représentons, de replacer le citoyen à la fois au centre des préoccupations, et au coeur de la cité.
Unissons nos talents pour constituer une liste d'abstentionnstes contestataires "actifs", pour les municipales de 2014 à Toulouse.
Une liste qui sera exclusivement composée de membres issus de la société civile et de milieux associatifs : "non politiquement encartés".
Cette liste vous est désormais ouverte.
Rejoignez-la en adressant votre candidature à:
[email protected] (à l'attention de JF Villano)
Une liste d'abstentionnistes contestataires pour quoi faire? :
On
assiste aujourd'hui à un phénomène croissant de non-participation
électorale : le phénomène dit d’abstentionnisme électoral.
On obtient la référence de ce nombre d’électeurs n’ayant pas
participé au vote lors d’une élection par la différence entre
les inscrits et les votants.
Face
à son augmentation constante, « l’abstention devient un
message politique en soi », davantage qu'il ne traduit un
désintérêt total des citoyens pour leur région.
A
ne pas confondre avec les non inscrits ! Dont le taux d'environ
15 % est lui-même élevé, mais qui n'est pas comptabilisé
dans le taux des abstentionnistes lesquels sont tous inscrits.
Par
ailleurs, les abstentionnistes ne sont pas attiré par le vote blanc,
lequel n'est pas comptabilisé parmi les votes exprimés !
Le
taux d’abstention peut également connaître des variations
importantes suivant l’intérêt apparent de l’élection proposée.
(20 % d'abstentions en 2012 pour le 2ème tour des élections
présidentielles, contre près de 40 % pour les municipales à
Toulouse, en 2001 et 2008).
6,4%
seulement des abstentionnistes ne s'intéressent
pas à la politique ou bien la rejettent. Ils font partie de ceux que la politique
n’intéresse pas – (sondage Viavoice) –
Analyse
politique
du phénomène de l’abstentionnisme électoral.
Notons
tout d'abord, que si le taux d'abstentionnistes est en perpétuelle
augmentation, les abstentionnistes ne sont pas toujours les mêmes.
La plupart des abstentionnistes le sont donc par intermittence.
(puisque seuls 6 à 7 % d'entre eux seulement le sont de façon
permanente).
Les
abstentionnistes intermittents « s’intéressent à la
politique, mais ne trouvent pas l’offre politique satisfaisante. ».
Les
abstentionnistes intermittents (qui représentent une majorité de
près de34 % des inscrits) ne sont pas convaincus par les
différents candidats. Ce sontpour la plupart des électeurs lassés
par la succession d’alternances gauche-droite jugées inefficaces
depuis les années 80 : « Trop de promesses, trop dedéceptions ». (« Blanc bonnet, bonnet blanc ») .
De
plus, aux yeux des 40 % d'abstentionnistes, la représentation
majoritaired'un maire élu avec seulement 30 % des suffrages
exprimés met à mal sa légitimité (puisque le maire ainsi élu
avec 30 % des suffrages exprimés, se retrouve minoritaire par
rapport aux 40 % des abstentionnistes appelés encore : majorité « silencieuse ».
Ainsi,
un maire qui aura obtenu 30 % des votes exprimés « plus
une voix », auraun pouvoir de décision sur les 70 %
d'inscrits qui n'auront pas voté pour lui (30 %
d'opposants + 40 % d'abstentionnistes). Un paradoxe de moins enmoins acceptable .
Comment
expliquer cet abstentionnisme croissant à l’heure actuelle ?
Il reflète une crise des Français par rapport à la sphère
politique,
Les
Français ont des sentiments partagés face à la sphère politique.
On constate une oscillation entre désintérêt croissant et
méfiance.
A
cela diverses raisons. La première est celle de la résorption
progressive du clivage droite gauche en France : les électeurs
ont de plus en plus l’impression d’entendre les mêmes discours,
d’assister aux mêmes débats stériles, année après année,
élection après élection. Sans pouvoir parler de désintérêt
réel, les citoyens ont seulement de plus en plus de mal à percevoir
la pertinence d’une élection, l’intérêt de se motiver pour
faire leur propre choix politique.
Et cela car les politiciens, à
quelques exceptions près, tiennent à peu près tous le même
discours. Les politiciens modérés (il faut donc mettre de côté
les extrémistes) sont généralement conscients des problèmes de la
société et proposent des solutions optimisées, qui peuvent sembler
similaires dans leur globalité à l’électeur moyen.
On
doit prendre conscience que la crise du Français par rapport à la
politique, qui se manifeste dans la croissance des taux d’abstention
aux élections, est multiple ; si, comme nous l’avons vu, elle
concerne la perte de la perception de la pertinence des discours des
hommes politiques, qui met en relief la diminution du clivage droite
gauche, il faut aussi l’associer à une méfiance, une hostilité
croissantes de l’électeur face aux hommes politiques et aux
partis.
Les
électeurs français souffrent de plus en plus d’un sentiment de
non-représentation politique :
1)
Tout d’abord il faut noter que l’alternance au pouvoir depuis
1981 de la droite et de la gauche semble assez inutile quand on
s’aperçoit que des problèmes majeurs, comme le chômage ou
l'insécurité, restent toujours irrésolus. (Selon
l’enquête de Viavoice pour Libération, l’abstention toucherait
aussi bien la gauche que la droite).
Lors
de diverses émissions (telle que sur canal+), les micro-trottoirs se
ressemblent tous. Pêle-mêle, les passants interrogés invoquent :
2)
La seconde raison pour laquelle on assiste à une méfiance accrue de
la population française par rapport aux politiques est celle de la
multiplication des scandales, des affaires financières. Les
politiciens, ou les partis politiques sont discrédités. Ces
affaires de corruption, de détournement d’argent, éloignent peu à
peu le Français de la vie politique. (d'où la formule : « tous
pourris » que partage un nombre croissant de français, tous
partis confondus),
3)
La troisième raison envisageable serait à rechercher dans le
comportement des partis politiques eux-mêmes : où querelles de
chefs, affrontements, fraudes financières et autre, éloignent les
électeurs des urnes, d'une part, tout en éloignant aussi les
politiciens des problèmes réels de la société.
D’une
façon générale, le manque de dialogue entre politiciens et reste
de la population peut expliquer ce repli des Français, ce refus de
voter de plus en plus massif. L’abstentionnisme est donc cohérent
avec le désenchantement des Français face à leur politique .
L'ensemble
des sondages atteste bien que l’opinion des Français par rapport à
la politique est, de façon générale, de plus en plus mauvaise.
Mais
alors pourquoi choisir l’abstention pour manifester sa colère ?
L’abstention,
comme choix politique, est devenue l'expression d’un sentiment
réfléchi du citoyen. L’usage de l’abstention est perçu comme
un moyen de contester une politique qui ne convient plus aux
électeurs. C'est un moyen d’exprimer sa rancœur et/ou sa colère,
sans passer par des votes extrémistes.
L'
affaiblissement de la légitimité du pouvoir politique, élu avec un
fort taux d'abstention, ne représente alors qu'une partie de la
population. Non seulement le pouvoir politique est aux mains de
politiciens dotés d’une faible représentativité de la
population, mais il faut aussi noter que leur place et leur élection
perd de ce fait sa légitimité.
Le
problème soulevé par l’abstention contestataire est celui de la
difficulté pour les citoyens à l’heure actuelle d’exprimer
leurs opinions politiques par le vote : le déclin du clivage
droite gauche (cf. annexe 1), sur diverses questions de société, ne
permet plus vraiment à l’électeur de trouver une famille
politique qui lui convient, et d’exprimer son avis grâce à cette
appartenance à une famille politique, un parti par exemple, ou grâce
aux urnes.
La
crise électorale des partis de gouvernement est très profonde. »
Le constat paraît donc assez simple ; l’abstentionnisme
électoral est, ou peut être, une forme d’expression d’une
opinion politique qui conteste ce qui est institué (le gouvernement,
l’Etat, les institutions…) ou ce qui est proposé (les candidats
et leurs programmes) : il peut être assimilé, dans sa portée,
à un vote protestataire.
L’abstentionnisme
électoral, d’un point de vue politique, semble donc reposer sur un
paradoxe : s’il peut à la fois paraître comme un
désengagement politique du citoyen, qui ne répond pas à ses
devoirs fondamentaux (le vote), par désintérêt, mais il peut
aussi, dans un autre cas, être l’expression d’un engagement
politique, mais d’un engagement qui non seulement se détourne des
formes politiques communes, mais qui est aussi le reflet d’un
sentiment contestataire ou protestataire.
Témoignage
souvent entendu : « Je ne suis pas allée voter. Mais ce
n’est pas par désintérêt , c’est simplement que j’en ai
assez de voter « contre » quelqu’un et jamais « pour »
quelqu’un. Là, je n’ai trouvé personne pour qui voter. »
La
sociologie du citoyen abstentionniste.
On
expliquait jadis le phénomène de l’abstentionnisme électoral par
un manque apparent ou avéré d’intégration de l’individu
abstentionniste à la société. L’abstentionnisme électoral était
considéré à l'origine comme étant le produit d’une insuffisante
intégration politique liée à une faible insertion sociale.
Ce
n'est plus le cas aujourd'hui. Le niveau d'éducation général des
populations, ainsi que les moyens d' information dont ils disposent
ont changé la donne.
C'est
même l'inverse, lorsque, en réaction à l’angoisse causée par
exemple par le chômage, les jeunes sont souvent abstentionnistes,
alors qu'ils disposent d'un bagage intellectuel élevé.
Inversement,
un individu issu d'un milieu défavorisé, sera davantage enclin à
voter pour un parti extrémiste, plutôt que préférer l'abstention
contestataire.
À
l’heure actuelle, l’abstentionnisme est toujours croissant, bien
qu’ardemment combattu, à travers des campagnes de publicité, ou
l’extension des possibilités de vote, en trouvant des alternatives
au vote traditionnel dans les mairies (création en 2003 du vote
électronique par Internet pour les Français à l’étranger ;
depuis 2004 possibilité de voter sur le site Internet du parti
politique de l’UMP ; création à Brest de « la machine
à voter », etc.). Tout semble se diriger vers une amélioration
des conditions de vote pour les citoyens ; mais faut-il rappeler
que le problème n’est pas tant sur la forme que sur le fond ?
L’abstentionnisme « forcé » reste en effet
minoritaire, c’est pourquoi il faudrait trouver d’autres
solutions pour mobiliser les citoyens que de nouvelles expériences
techniques.
Pourquoi créer un mouvement abstentionniste contestataire "actif"?
Argumentaire :
« Les
élections passent et les problèmes restent ».
« Certains
se complaisent à répètent à l'envie que ne pas voter favoriserait
le Front national ».
C'est
une rhétorique absurde. Le Front national ne progresse pas avecl'abstention, mais lorsque la croyance dans les autres partis
s'amenuise. Comme dans le principe des vases communiquant, le FN
siphonne les voix des autres partis, notamment celles des déçus de
l'UMP, davantage qu'il n'attire celle des abstentionnistes.
Et
du reste, comment les extrêmes pourraient-ils attirer les voix des abstentionnistes, lorsque que nous ne nous reconnaissons déjà pas
dans un partimajoritaire « au rabais » (Nous ne
rappellerons jamais assez que le maire de Toulouse n'a été élu en
2001, puis en 2008, qu'avec 30 % des inscrits seulement! ).
Le
régime représentatif/parlementaire tel qu'il se définit
actuellement n'est plussuffisant pour répondre aux voix de chaque
individu composant la société.Jusqu'à présent, nous, les
abstentionnistes refusions de voter, tout simplement pour ne pas
cautionner un système devenu injuste. Mais nous ne pouvons plus laisser faire, et admettre que des élus minoritaires de fait, (par
rapport au nombre d'inscrits) puissent prendre des décisions à
notre place !
Nous
devons devenir des abstentionnistes « actifs », et
refuser d'être les prisonniers ou les otages d'un quelconque parti
traditionnel! « Ni gauches, ni droites, ni extrêmes ! »
Aujourd'hui,
ne pas voter ne suffit plus, pour exprimer notre désapprobation à encontre des élus. Il est désormais nécessaire de faire entendre
notre contestation grandissante, face à l'impuissance et à
l'incapacité de ceux qui prétendent défendre nos intérêts
lorsqu'ils ne défendent très souvent que les leurs !
Abstentionnistes,
reprenons la place qui nous revient ! Redevenons cettemajorité
grondante, et non plus silencieuse, qui aura pour seul but celui demettre enfin le citoyen et l'individu au cœur des préoccupations ! Mettons
à la porte du palais tous les tricheurs et corrompus, tous partis
confondus. Exit les cumulards ! Faisons barrage à ces élus
issus d'une majoritétronquée puisque minoritaire en nombre par
rapport aux nombre d'inscrits !
Faisons leur barrage avant
qu'ils ne prennent les dernières mesures contre le peuple.
Nous,
les abstentionnistes, représentons désormais la majorité des
inscrits. Etbien agissons au nom de cette majorité. Ne laissons
plus les minorités dirigeantes qui se succèdent, décider de notre
destin. Organisons-nous et agissons ensemble, pour redonner la parole
au citoyen, 365 jours sur 365, et pas 5 minutes tous les 6 ans, ce
qui correspond au temps nécessaire pour déposer un bulletin de vote
dans l'urne.
Pour
une société nouvelle, ou la liberté, l'égalité et la fraternité
ne seront plusdes mots vains.
Nous
les abstentionnistes, ne souhaitons plus voter pour une majorité minoritaire » de gauche, nous les abstentionnistes ne
souhaitons plus voterpour une majorité « minoritaire »
de droite, nous les abstentionnistes ne souhaitons plus voter pour
des extrêmes davantage encore : minoritaires !
Nous
ne voulons plus d'un parti « monolithique » quel qu'il
soit à la tête de nos communes !
Si
nous ne votons plus pour les partis politiques gauche-droite et
extrêmes, c'estque notre vision n'est plus une vision clanique, et
que nous en avons assez des guerres de tranchées, où chaque
minorité élue, n'aurait pour seule tâche de déconstruire avec nos
impôts, ce qu'avait construit la minorité précédente, et ainsi de
suite à chaque changement de majorité !
Exemple :
Moudenc
réaménage la rue Alsace ...Cohen la redémolit. Moudenc élu
demain,re-détruira -t-il à son tour la rue Alsace de Cohen, pour
la reconstruire àouveau ? Quand est-ce que cela va cesser ?
Et
comme cela semble facile, de casser pour reconstruire quasi à
l'identique, enpuisant sur les deniers de l'impôt citoyen !
Nos élus minoritairs de fait, n'ontqu'à se baisser ! Pardon,
je voulais dire : « qu'ils n'ont qu'à augmenterdavantage
encore nos impôts locaux ».
Et
pendant ce temps, combien de malades atteints de la maladie
d'Alzheimer nesont pas pris en charge ? On refait la rue Alsace
deux fois, peut-être une troisième fois à venir, qui
sait...préférant laisser ces malades et le fardeau qu'ilsreprésentent, sur les bras de familles désemparées et incapables
de faire face financièrement au fléau qui les frappe.
Quelques
chiffres relatifs aux élections municipales de Toulouse en
2008:
Abstentions
Premier tour 43,50 % ( + 2,01 % votes blancs ou nuls) =
45,51% de votes contestataires (de citoyens ayant décidé de ne se
prononcer pour aucun des candidats en lice)
Les
résultats du premier tour, sont les suivants1 :
|
Nombre
|
%
Inscrits
|
%
Votants
|
|
Inscrits
|
242 961
|
-
|
-
|
|
Abstentions
|
105 678
|
43,50 %
|
-
|
|
Votants
|
137 283
|
56,50 %
|
-
|
|
Blancs
ou nuls
|
2 766
|
1,14 %
|
2,01 %
|
|
Exprimés
|
134 517
|
55,37 %
|
97,99 %
|
|
|
Parti
|
Candidat
|
Voix
|
%
Exprimés
|
|
UMP
|
Jean-Luc
Moudenc
|
57 303
|
42,60 %
|
|
PS
|
Pierre
Cohen
|
52 455
|
39,00 %
|
|
MoDem
|
Jean-Luc
Forget
|
7 936
|
5,90 %
|
|
AMP3
|
François
Simon
|
7 293
|
5,42 %
|
|
LCR
|
Myriam
Martin
|
6 817
|
5,07 %
|
|
MoDemdiss.
|
André
Gallego
|
1 155
|
0,86 %
|
|
LO
|
Sandra
Torremocha
|
1 112
|
0,83 %
|
|
PT
|
Thierry
Dupin
|
446
|
0,33 %
|
ABSTENTIONS
Deuxième tour 38,53 % (+ 2,49 % votes blancs ou nuls) =
41,02 % de votes contestataires (de citoyens ayant décidé de
ne se prononcer pour aucun des candidats en lice)
Les
résultats du deuxième tour, sont les suivants1 :
|
Nombre
|
%
Inscrits
|
%
Votants
|
|
Inscrits
|
242 961
|
-
|
-
|
|
Abstentions
|
93 616
|
38,53 %
|
-
|
|
Votants
|
149 345
|
61,47 %
|
-
|
|
Blancs
ou nuls
|
3 726
|
1,53 %
|
2,49 %
|
|
Exprimés
|
145 619
|
59,94 %
|
97,51 %
|
|
|
Parti
|
Candidat
|
Voix
|
%
Exprimés
|
Nombre
de sièges
|
|
PS
|
Pierre
Cohen
|
73 414
|
50,42 %
|
52
|
|
UMP
|
Jean-Luc
Moudenc
|
72 205
|
49,58 %
|
17
|
BUDGET
DE CAMPAGNE :
Budgets
de campagne
Les
budgets prévisionnels de la campagne varient dans un rapport de 1 à
50 entre Thierry Dupin et Sandra Torremocha d'un côté (8 000€)
et le maire sortant Jean-Luc
Moudenc
de l'autre (440 000€) contre 380 000€ pour le candidat
socialiste Pierre Cohen
Candidat
|
Budget
prévisionnel
|
Jean-Luc
Moudenc
|
440 000€
|
Pierre
Cohen
|
380 000€
|
Jean-Luc
Forget
|
140 000€
|
François
Simon
|
60 000€
|
Myriam
Martin
|
30 000€
|
André
Gallego
|
20 000€
|
Sandra
Torremocha
|
8 000€
|
Thierry
Dupin
|
8 000€
|
"Sur la place abandonnée...ma gouillages et crustacés..."