royalmensonge

SONDAGES "MOUDENC-COHEN"...ET PETITES MANIPULATIONS (Par Gold31)

LA CHRONIQUE DE GOLD 31 (Toulouse Infos / Jeudi 30 mai)

 

Mais...où sont donc passés les 40% d'abstentionnistes de 2001, et 2008, dans le sondage réalisé par BVA pour le compte de la Dépêche du Midi, qui créditerait Pierre Cohen de 52% d'intentions de vote contre 48% pour Jean-Luc Moudenc?

BVA nous annonce avoir réalisé un sondage, du 13 au 18 mai 2013, par téléphone auprès d'un échantillon de 661 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif des habitants de Toulouse.

La représentativité de cet échantillon a été assurée affirme le même institut de sondage par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession du chef de famille.

(Jusque là, je peux suivre. Mais ça ne va pas durer...)

Ainsi, et au regard des élections municipales précédentes de 2001 et 2008 à Toulouse, sur 661 personnes sondées, 40% d'entre elles auraient dû naturellement dire qu'elles s'abstiendraient d'aller voter en 2014. (Car les abstentionnistes sont, rappelons-le, également inscrits sur les listes électorales).

On enlève donc les 265 abstentionnistes représentant ces 40% des 661 personnes sondées.

il nous resterait donc 661-265= 396 personnes (soit 60% des sondés) qui devraient donc aller voter vaille que vaille, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il pleuve, pour l'un ou l'autre des candidats, que ceux-ci aient du reste un programme ou pas...ou qu'ils en aient un à Pâques ou à la Trinité. Nous baignons ici, avouons-le, dans un monde virtuel et merveilleux comme il ne peut en exister qu'en politique ou à Disneyland).

On l'aura compris, un peu plus de 30% des sondés devraient donc voter Cohen, contre un peu moins de 30% des mêmes sondés pour Moudenc.(ce que BVA transforme en 52% pour l'un et 48% pour l'autre, omettant tout simplement de dire qu'il s'agit de suffrages supposés exprimés...ce qui exclut d'entrée les 40% d'abstentionnistes majoritaires rayés d'un coup de plume d'un seul)

Reste donc, que la majorité absolue reviendrait de fait, cette fois encore, aux abstentionnistes...mais ne pinaillons pas.

Alors comment interpréter ces sondages de BVA?

Est-ce à dire, que par un hasard extraordinaire, l'ensemble des 661 coups de fils donnés ne seraient tombés que sur des sondés sûrs à 100% d'aller voter?

Est-ce à dire que pas un seul d'entre eux n'aurait dit : je n'irai pas voter car je fais partie des 40% d'abstentionnistes qui n'accordent plus la moindre confiance à nos hommes politiques? Que ceux-ci soient du reste, de gauche ou de droite.

(Je vous fais grâce bien entendu du "tous pourris" que pourraient évoquer certains sondés plus aigris que d'autres au bout du fil, et que la décence, on le comprendra, m'interdit d'évoquer ici).

A ce rythme mes amis, gageons que BVA devra bientôt rechercher parmi 1000 coups de fils donnés, quels sont les 25% qui bientôt, feront réellement l'effort de se déplacer pour aller voter. Soyez néanmoins assurés, que de ces 25% là, il en ressortira encore et toujours, une majorité!

 

 

 

Et si Moudenc commençait par trouver un slogan de campagne qui décoiffe? (par Gold31)

Toulouse infos : La chronique de Jean-François Villano (alias Gold31)

Avant d'écrire un livre, et de découvrir les affres de la page blanche, peut-être faudrait-il que nos politiques commencent par le commencement, c'est-à-dire : par trouver un titre “qui sonne vrai”.

Or la Droite comme le Centre, n'ont jamais brillé on ne le sait que trop, par la pertinence de leurs slogans de campagne. “ Du sérieux, du solide, du vrai “ avait osé Raymond Barre en 1988...” Il faut un président à la France “ avait surenchéri Valéry Giscard d’Estaing, sans oublier “La France forte” de Nicolas Sarkozy.

 

Face à de telles envolées lyriques, payées à prix d'or à des directeurs de campagne autorisés, comment s'étonner dès lors que nos élèves de province aient pu faire pire : depuis le fameux "Osons Midi-Pyrénées" de Brigitte Barèges, jusqu'aux: "Toulouse pour tous" et "Toulouse avenir", de Jean-Luc Moudenc.

Au moins, lorsque Pierre Cohen affichait en 2008 sur les murs de Toulouse: "A gauche toute", ou bien encore "A gauche tu gagnes", cela avait au moins l'avantage d'être clair. Cohen affichait son sectarisme, le revendiquait, et du reste s'il n'est qu'une promesse que le maire socialiste aura tenue, c'est bien celle-là.

Bien sûr, je peux aisément admettre qu'un Jean-Luc Moudenc pourtant élu président de l'UMP31 ne puisse dire aujourd'hui : "à droite toute"...mais n'y a-t-il vraiment rien de plus sexy que "Toulouse avenir"? Ou "Toulouse pour tous?". D'autant qu'il n'est pas interdit non plus de s'interroger sur la signification exacte des termes employés ici.

“Pour tous”...cela sous-entend-il une ouverture à des tendances extérieures à l'UMP? Une sorte de patchwork en somme, de tous les courants politiques compatibles? Au moment ou les français réclament l'union nationale (sans trop savoir de quoi il s'agit) avoir l'ambition de réunir “tous les toulousains” ne serait pas à première vue, à contre courant. Mais encore faudrait-il réussir l'union au sein de sa propre famille, et ne pas tomber à son tour dans le piège de ce sectarisme, dénoncé avec tant de véhémence par Jean-Luc Moudenc.

Jugez plutôt:

“Toulouse revendique un esprit de liberté, voire libertaire” vient de déclarer ce dernier dans une interview accordée à : J'aime Toulouse. Ajoutant : “le maire (Pierre Cohen) et les siens imposent un sectarisme absolu. Ils n’acceptent aucune respiration démocratique” (la dépêche du Midi).

Ainsi, Jean-Luc Moudenc serait illuminé désormais par l'esprit de démocratie. Bonne nouvelle. Mais alors que vient faire dans un tel contexte une nouvelle déclaration de ce dernier à l'attention de l'ex secrétaire départemental de l'UMP31 :

«Raynal n'est plus rien à la fédération, et en accord avec lui, il ne figurera pas sur ma liste pour les élections municipales de 2014…» (JL Moudenc/ la Dépêche du midi).

Ah oui, j'oubliais, Christian Raynal s'était prononcé pour le mariage Gay.

(Ouf, me voilà rassuré, le sectarisme absolu on l'aura compris, ne vaut effectivement que pour Pierre Cohen).

 

Fillon n'est plus audible (par Gold31)

 

Qui a eu cette idée folle, un jour... « de dissoudre » son groupe parlementaire ?

Non, ce n'est pas Charlemagne hélas, mais bien ce sacré Fillon.

 

Voilà un premier ministre qui avait réussi pourtant à essuyer toutes « les tempêtes-colère » de Nicolas Sarkozy durant cinq longues années.

Loin d'être un chef de gouvernement résigné, François Fillon qui n'avait pas à ce qu'il semble, le doigt sur la couture du pantalon, aurait présenté plusieurs fois sa démission à son hyper Président, qui les avait toutes refusées.

 

Et voici qu'à l'occasion d'une simple guéguerre, puérile,  entre cet homme d' Etat qu'incarnait Fillon, et un simple secrétaire de parti politique (Copé), et tandis qu'il était crédité de 61 % d'opinions favorables auprès des français (tous partis politiques confondus)...celui-ci décide de dissoudre son groupe parlementaire à l'assemblée.

 

Ainsi François Fillon a délibérément choisi de devenir inaudible, en se passant de l'incroyable opportunité qui s'offrait à lui d'interpeller le gouvernement socialiste, tout en dénonçant les incohérences de Hollande.

 

Résultat, le vrai chef de l'opposition, ce n'est pas Fillon (ni quiconque à droite côté UMP) mais Mélenchon. (Voire Marine Le Pen, dans une moindre mesure...entendez : au niveau du débat d'idées).

 

Du coup notre bon François annonce qu'il sera candidat en 2017 « quoiqu'il arrive », dans l'indifférence générale. 

Et voilà que ce grand homme, en vient à jouer lui aussi, comme un politicien lambda, sur l'ambiguïté des mots.

« Quoiqu'il arrive »...est-ce à dire : même si Nicolas Sarkozy se représentait ? (A mon avis, c'est sans doute ce que Fillon dans un premier jet, a voulu dire, avant de se rétracter, au vu des réactions peu enthousiastes des français qui ont semble-t-il des angoisses bien plus obsédantes que l'égo de nos politiques.

 

Comme beaucoup de français, l'attitude de Fillon me déçoit. Bien sûr.

Si ce dernier tenait tant à faire parler de lui, alors il eût mieux valu qu'il serve le pays en prenant la parole à l'assemblée, comme la création de son groupe parlementaire le lui permettait.

 

 

 

 

« LES TOULOUSAINS SE RETROUVENT A POIL ! » (par JFV/ Gold31)

 

ET VOICI QUE NOUS NOUS RETROUVONS TOUS : "CULS NUS" FACE A L'INCOMPETENCE DE NOS ELUS

 

Selon le Tribunal de commerce de Toulouse : le nombre de salariés menacés est passé de 2 268 en 2011, à.3 595 en 2012 . Un accroissement de 60 %. Le nombre de créations accuse un recul de 12 % par rapport à 2011. Dans le domaine de la construction la baisse d'activité qui était de l'ordre de 20 % en 2012, se poursuit.

 

Côté universités, 90 000 étudiants toulousains se sentent lâchés par les promesses de François Hollande. Nos étudiants sont toujours confrontés à la lutte contre la précarité : pour se loger décemment , manger à leur faim, et bénéficier d'une meilleure protection sociale.

Pour ce qui est du chômage : la Haute-Garonne voit son nombre de demandeurs d’emploi exploser depuis un an : En hausse de 10,1%, sur un an, le nombre d'intérimaire est en baisse de 6,2%. Celui des offres en CDI est en chute libre, à -23,5%.

Par ailleurs, un nombre croissant de toulousains en sont déjà à solliciter des prêts bancaires pour faire face au paiement de leurs impôts (impôts sur le revenu + impôts locaux).

Que dire aussi de nos commerçants et PME, qui non contents de mener un combat quotidien pour leur survie, peuvent être l'objet d'un contrôle fiscal, à tout moment, comme si en ces temps de crise, il ne devait pleuvoir toujours que sur les mouillés, quand il y aurait tant à contrôler, dans les zones que l'on nomme avec pudeur : « zones de non droit ».

Pendant ce temps, Pierre Cohen pense à la réalisation de son Minotaure, ce géant de métal articulé qui coûtera la modique somme de 2,63 millions d'Euros.

Pendant ce temps les campagnes de Pierre Cohen et de Jean-Luc Moudenc coûteront environ 500 000€ à elles deux, payées sur l'impôt citoyen, pour le résultat que l'on sait.

Pendant ce temps, 40 % d'électeurs abstentionnistes majoritaires, pourraient à l'occasion des municipales 2014, décider de voter :« Ni gauche, Ni droite, Ni extrêmes » histoire de reprendre leur destiné en main, et de replacer le citoyen au centre des préoccupations.

 

Constituons ensemble cette liste "abstentionniste contestataire", qui demain, marquera notre différence.

contact : [email protected]

Jean-François Copé dénonce l'«échec cuisant» de Hollande, mais oublie "le sien" à la tête de l'UMP (par Gold31)

Par JFV / Alias gold31

Quand voterons-nous "pour un candidat"...et non plus "contre un candidat?

Le président de l'UMP dresse un bilan sans concession de la première année de présidence de François Hollande, ce que personne ou presque aujourd'hui ne conteste, y compris dans le camp socialiste.

 

«Pour redresser le pays», Copé propose  dans la foulée, de lancer plusieurs batailles...oubliant au passage, que l'UMP a perdu "toutes les batailles précédentes", (présidentielles, législatives, municipales, et j'en passe...) lorsque ce dernier en était pourtant le secrétaire général.

 

Copé nous propose de tourner la page de «l'année de déconstruction» que fut 2012 pour l'UMP», ajoutant : «Le travail d'apaisement et de reconstruction que j'ai entrepris depuis six mois commence à porter ses fruits".

Six mois d'efforts récents de la part de Copé sont à saluer, certes, mais que dire alors de toutes ces années de gâchis, que celui-ci a passé à la tête de l'UMP? 
De son côté, François Fillon propose non sans un certain courage, un timide inventaire sur le bilan des années Sarkozy.

 

Qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui a foiré chez Sarkozy? Il y a eu des échecs à répétition...pourquoi? 

 

N'importe quel couple en crise, déciderait pour sauver leur union, de suivre une thérapie qui l'aiderait à comprendre les causes profondes de leur naufrage.

 

Alors pourquoi n'en serait-il pas de même à l'UMP? 2017 n'est pas si loin, et sans cet effort nécessaire d'introspection, d'autres échecs pourraient encore surprendre.

 

Car ce que les politiques n'entendent plus, c'est que les français sont las de voter "contre" un candidat, plutôt que "pour" un candidat.